Tous les jours, à 18h50 (heure de Paris), Patrick Simonin reçoit les personnalités qui font l’actualité sur TV5MONDE. Il recevait Mireille Mathieu dans l’émission diffusée ce 22 décembre.
Mois : décembre 2018
Douce nuit/Stille Nacht fête ses 200 ans !
Grand classique des fêtes de Noël, la chanson « Douce nuit, sainte nuit » célèbre ses 200 ans cette année.
Douce nuit, sainte nuit (Stille Nacht, heilige Nacht en allemand) est un célèbre chant de Noël autrichien né en décembre 1818. Il fête cette année ses 200 ans. Aux quatre coins du monde, peu connaissent la véritable origine du morceau. Cette chanson a été jouée pour la première fois à Oberndorf près de Salzbourg. Joseph Morh, un jeune prêtre autrichien a écrit les paroles. Elles ont été mises en musique par l’un de ses amis, l’instituteur Franz Xaver Gruber. « La chanson dit aussi que les gens devaient être bons envers les uns et les autres, qu’ils devaient apprendre à pardonner, à vivre ensemble et à mieux se comprendre« , précise Anna Holzner, conservatrice du musée Gruber.
Plusieurs versions au cours des décennies
La chanson a été traduite depuis dans plus de 330 langues et on ne compte plus les reprises en tous genres. En France, Mireille Mathieu reprend le chant en 1984 (sic) [n.d.r. 1968 pour la version française, 1976 pour la version allemande] puis Hélène Rollès en 1994. Outre-Atlantique, Elvis Presley avait interprété Stille Nacht, heilige Nacht dès 1957.
Source : FranceInfo
Illustration : Une des deux crèches du 33 tours « Le merveilleux petit monde de Mireille Mathieu chante Noël ».
Michel Delpech – Autrement
Dans les années 90, Michel Delpech avait enregistré une trentaine de titres pour la série de CD « Les plus grandes chansons françaises » des édition Atlas. Voici douze de ces grands succès de la chanson française où Laurent Voulzy, Léo Ferré, Alain Bashung, Philippe Chatel, Julien Clerc, Michel Berger, Marc Lavoine, Cookie Dingler et Gérard Lenorman sont chantés autrement.
Mireille en 19 chansons
La chasse aux cadeaux (4)
» Je me sers d’animaux pour instruire les hommes… » C’est ainsi que Jean de La Fontaine dédicaça ses Fables au fils de Louis XIV.
La Fontaine, qui n’a dû réciter quelques-unes de ses fables à l’école depuis son plus jeune âge. « Le corbeau et le renard », « Perrette et le pot au lait », « Les animaux malades de la peste », « Le lièvre et la tortue », « Le loup et l’agneau » et « La cigale et la fourmi ». Des fables qui restent gravées dans notre mémoire. Mais il y en a tant d’autres qui méritent d’être connues car elles composent théâtre imaginaire d’historiettes riches d’enseignement.
Je lisais assez peu avant mes 16 ans, mais je me souviens du plaisir que j’avais de vivre dans l’univers des fables de La Fontaine. J’avais trouvé ce recueil oublié par les ans dans le grenier de la maison de mon enfance. Il était enfoui dans une vieille armoire géante et poussiéreuse parmi d’autres ouvrages, journaux et prospectus qui m’ont laissé le souvenir d’odeurs qu’il est convenu de qualifier d’enivrantes.
Dans le grenier, – c’était là que je l’avais trouvé, c’est donc là que je me rendrais désormais pour lire à même le sol et sous un cône de lumière, ce bestiaire illustré commun. Y avait-il endroit plus propice à la solitude nécessaire pour me retrouver en compagnie de ces animaux singuliers tantôt coupables, tantôt victimes desquels jaillissait une morale si chère au fabulateur que je prenais parfois plaisir de réciter à haute voix ?
Aujourd’hui encore je lis et relis l’oeuvre de ce La Fontaine dans des éditions sinon plus choisies du moins plus récentes tandis que me revient en mémoire cette leçon reçue plus tard par quelque maître clairvoyant : une fable bien récitée est une fable bien comprise qui ignore les hésitations et requiert rythme, intonations et… silences.
Si j’ai déjà beaucoup d’ouvrages illustrés contenant les fables de La Fontaine, j’y ajouterai cette année « Les fables de La Fontaine illustrées » par Joann Sfar. Le livre est paru, en novembre dernier, aux éditions Michel Lafon.
L’âge recommandé pour la lecture est site entre 9 et 12 ans, personnellement je préférerais 9 et 99 ans et plus. Mais sans doute est-ce là une façon qu’à l’éditeur de signaler aux nouveaux lecteurs que les fables retenues écartent toutes celles qui sont moins accessibles.
Il existe de nombreux ouvrages consacrés aux Fables de Jean de La Fontaine. Voici une fable extraite des Fables de La Fontaine illustrées par Henry Lemarié.
« Les fables de La Fontaine illustrées – Joann Staf
Editons Michel Lafon – 207 p. – 20,00 €
Une série d’émissions diffusées sur France Inter pendant l’été 2017 était consacrée à La Fontaine. Il en a été tiré un livre, « La Fontaine, une école buissonière », écrit par Erik Orsenna, de l’Académie française. L’ouvrage est agréable à lire et constitue une bonne introduction et incitation à la lecture des fables .
Présentation de l’éditeur :
Malicieuse et sage compagnie !
Mais que savons-nous de La Fontaine, sans doute le plus grand poète de notre langue française ?
Voici une promenade au pays vrai d’un certain tout petit Jean, né le 8 juillet 1621, dans la bonne ville de Château-Thierry, juste à l’entrée de la Champagne. Bientôt voici Paris, joyeux Quartier latin et bons camarades : Boileau, Molière, Racine.
Voici un protecteur, un trop brillant surintendant des Finances, bientôt emprisonné. On ne fait pas sans risque de l’ombre au Roi Soleil.
Voici un très cohérent mari : vite cocu et tranquille de l’être, pourvu qu’on le laisse courir à sa guise.
Voici la pauvreté, malgré l’immense succès des Fables.
Et, peut-être pour le meilleur, voici des Contes. L’Éducation nationale, qui n’aime pas rougir, interdisait de nous les apprendre. On y rencontre trop de dames « gentilles de corsage ».
Vous allez voir comme La Fontaine ressemble à la vie : mi-fable, mi-conte. Gravement coquine. »
Editions Stock – 198 p. – 17,00 € (existe aussi en Poche)
Mireille Mathieu chez Benoît Duteurtre
Demain, samedi 8 décembre, à 11 heures, Mireille sera l’invitée de Benoît Duteurtre dans l’émission « Etonnez-moi Benoît » sur France Musique.
« Il y a longtemps que je rêvais de chanter du classique. Ce disque m’a donné la possibilité d’aller encore plus loin sur le plan vocal. L’expérience a été très enrichissante et gratifiante » (Mireille Mathieu)
Merci à Philippe Laxague de Radio Pluriel pour cette information.
L’Ave Maria de Schubert
Mireille était récemment l’invitée d’Olivier Bellamy, sur Radio Classique, pour y présenter sont nouvel album « Mes Classiques ».
Olivier Bellamy n’anime pas seulement une émission quotidienne, il est aussi l’auteur de plusieur livres, dont une biographie de Martha Argerich et « Un hiver avec Schubert », un livre présentant une quarantaine de textes consacrés au grand compositeur autrichien né à Vienne en 1897 et mort à l’âge de 31 ans.
Voici ce qu’il écrit à propos du célèbre Ave Maria :
Cette foi [de Schubert] s’exprime tout naturellement dans son « Ave Maria » dont Yehudi Menuhin disait que c’était une mélodie qui parlait directement au cœur et qui faisait naître chez tout individu un sentiment d’élévation spirituelle. C’est pour cette raison qu’il la jouait plus souvent qu’une autre dans les hôpitaux pendant la guerre. Sur ces gueules cassées par les éclats d’obus et ces visages durcis par les privations coulaient aussitôt des larmes de consolation.
Schubert c’est aussi rendu compte du pouvoir mystérieux de cette mélodie qui était née spontanément sous sa plume. En accompagnant Vogl qui la chantait en Haute-Autriche, il a pu juger de son effet immédiat. « Cela provient, je crois, de ce que je ne m’efforce jamais au recueillement, écrit-il à ses parents en 1825, et qu’en outre je ne compose jamais d’hymnes ou de prières de ce genre sans être dominé par ce sentiment qui, alors, est sincère et véritable. » Et à son frère Ferdinand il ajoute : « La manière dont Vogl le chante et dont je l’accompagne, comme nous semblons dans un tel moment ne faire qu’un, est quelque chose de nouveau, d’inouï pour les gens.
Cet Ave Maria qui continue son tour du monde, de Barbara Hendrickx à Céline Dion, et que l’on peut entendre à l’angélus du soir d’une église de Copacabana (à midi, c’est l’Ode à la Joie de Beethoven), quand le soleil disparaît derrière la montagne du Corcovado et que la caïpirinha commence à couler à flots.
Source : « Un hiver avec Schubert » – Olivier Bellamy